La journaliste Sophie Ginoux, de Voir.ca, brosse un portrait de la mouvance zéro déchet dans l'alimentation. Et qui fait parti des intervenants interrogés par la journaliste? Sauve ta bouffe bien sûr! Voici un extrait de l'article.
Extrait de l’article de Sophie Ginoux. Disponible en entier sur le site de voir.ca
Penser zéro déchet en alimentation, ce n’est pas si compliqué que cela en a l’air. Michelle Poirier utilise ses pelures d’oranges pour faire de la confiture, s’approvisionne en viande et en fromage avec ses propres contenants, fréquente des épiceries zéro déchet et emprunte ses livres de cuisine à la bibliothèque. Estelle Richard, du projet Sauve ta bouffe, donne aussi des trucs tout simples: manger avant de faire son épicerie, plonger sa salade dans de l’eau pour la conserver plus longtemps, ou encore faire un bouillon avec ses restes de viande.
«La plupart du temps, les gens ne gaspillent pas par légèreté, dit-elle. Ils ne savent juste pas comment s’y prendre pour améliorer les choses et succombent aux messages trompeurs des épiceries, qui nous incitent à acheter bien plus que ce dont nous avons réellement besoin. Notre rôle, ce n’est donc pas de sermonner qui que ce soit, mais d’encourager chaque petit geste.» Cette approche inclusive explique sans doute le succès de la plateforme Sauve ta bouffe, très dynamique sur le web et sur le terrain, tout comme l’achalandage surprenant (7000 visiteurs) du premier Festival Zéro Déchet qui s’est tenu cet automne à Montréal.
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