À la veille du vendredi saint et quelques jours avant le fameux poisson d’avril, il est bon de se rappeler les meilleurs choix à faire parmi les différents poissons, fruits de mers et coquillages.
Connaître son poisson
En épicerie, ce qu’on retrouve majoritairement est congelé et si la consommation de poisson n’est pas une habitude ancrée, il peut être difficile de faire de bons choix ou d’en manger souvent. Il est toujours plus judicieux, si on veut avoir de bons produits bien frais, d’aller dans une poissonnerie. Le poissonnier saura toujours mieux vous guider pour effectuer les meilleurs choix possibles.
On connaît principalement les espèces comme le saumon, la morue, la sole, le tilapia, entre-autres, car ce sont celles qui sont vendues en épicerie.
On peut affirmer que les espèces de poissons qui sont péchées localement n’arrivent pas nécessairement dans les épiceries et sont parfois peu connues. On peut penser notamment à l’éperlan, le doré, l’esturgeon jaune, la lotte et même le bar rayé pour ne citer que quelques exemples.
Cuisiner son poisson
Ces poissons peuvent être aussi bons cuits dans la poêle avec un corps gras et sans enlever la peau, cuit à la vapeur ou poché directement dans une eau frémissante ou dans un liquide aromatisé (lait de fenouil, lait de coco et cari, etc.).
Ces poissons peuvent aussi être cuits au four avec des aromates (ail, thym, romarin etc.), ou frits dans une parure, à la manière d’un « fish and chips ». On peut aussi cuisiner les poissons crus, en tartare ou en ceviche, ou les cuire en les mettant dans un mélange de sel, de cassonade, d’aromates et d’alcool un certain temps pour augmenter la conservation, technique qui se nomme le « gravlax ». On peut aussi faire fumer un poisson choisi pendant quelques minutes, ce qui lui donne un goût recherché et unique. La technique pour faire fumer un poisson est de mettre celui-ci dans un contenant hermétique, qui résiste à la chaleur, d’allumer un petit feu, de l’éteindre et de le mettre dans le même contenant que le poisson. Le but est de donner un goût de fumée, à chaud ou à froid. Ce qui est bien, c’est qu’on peut saler et faire fumer à peu près n’importe quelle espèce de poisson, en autant que l’on s’adapte à sa grosseur.
Pour conclure, il y a un condiment qui s’accompagne à merveille avec les poissons et fruits de mer, la sauce vierge. Elle consiste en un mélange de tomates fraîches, fines herbes, câpres, olives, jus de citron et huile d’olive. On peut ajouter des légumes qu’on a sous la main pour agrémenter cette sauce (ail, maïs, courgettes, carotte, etc.), des tomates séchées (dans l’huile ou non) et des olives peuvent être ajoutées si on en a, ou mettre un vinaigre quelconque à la place du jus de citron. Le but est d’avoir une sauce acidulée qui saura bien accompagner le poisson.
J’espère que cet article vous aura donné le goût de cuisiner le poisson davantage! Joyeuses pâques!
Pour en savoir davantage sur la conservation et la préparation des poissons, référez-vous à notre fiche aliment sur les poissons et fruits de mer.
Par Catherine Roy, du comité Sauve ta bouffe
Cet article est aussi diffusé sur le site de Recettes du Québec