Avec l’hiver vient son lot de grisaille et de perte d’énergie, et pourtant, un petit fruit juteux et coloré arrive à point nommé pour nous remettre sur pied. La clémentine, c’est LE fruit hivernal contre la baisse du morale et de l’énergie. On vous propose ce mois-ci de mieux la connaitre ainsi que de nombreuses idées pour mieux l’exploiter, et comme on vous le rabâche sans cesse, sans GAS-PI s’il-vous-plait ! Parce que oui, de nombreuses idées reçues sur la clémentine induisent des pertes. Curieux ? C’est parti !
Pour la petite histoire
Il faut savoir que la clémentine est née d’un croisement entre la mandarine et l’orange amère au début du XXème siècle. Chez nous, nous trouvons principalement des clémentines provenant du Maroc (les préférées des consommateurs), d’Espagne, des États-Unis et du marché chinois. Alors vu le périple parcouru, raison de plus pour ne pas en perdre une gousse !
Elle est partout sur les étals des épiceries durant la pleine saison entre les mois de novembre et février, bien qu’on puisse la trouver aussi en octobre, mars et avril. Très riche en vitamine C (mais moins qu’une orange), elle est facile à éplucher, presque sans pépins, sucrée et très peu calorique (environ 30 calories une clémentine). On peut l’emporter partout, on peut en manger quand on veut! D’où son franc succès auprès des consommateurs.
Attention, la couleur ne fait pas le goût !
Pour toi, une clémentine mûre c’est de quelle couleur ? Bien orange ? Faux, pas toujours ! Arrêtons de délaisser des produits à cause de leur apparence qui ne correspond pas aux projections que nous en faisons. Nous sommes mal informés, alors rectifions le tir. La couleur de l’écorce n’est PAS un gage de maturité. La persistance du vert signifie juste que la différence de température entre le jour et la nuit n’a pas été importante. Une clémentine à moitié verte peut donc être mûre et sucrée. A noter que dans l’industrie, on utilise des pesticides pour « déverdir » les fruits et leur donner une couleur orange homogène alors qu’ils n’ont pas forcément atteint leur maturité…
Revenons à nos fourneaux
La clémentine se vend en vrac mais également souvent en cartons et filets de 2 à 3kg. Ce n’est pas parce que le panier de clémentines est en solde qu’il faut en acheter deux, on prend la mesure de ses besoins. Et si on se retrouve avec des clémentines défraichies, pas sucrées ou trop amères, il existe un monde de possibilités, notamment des plats sucrés ET salés ! Elle s’accommode très bien avec viandes, crustacés et poissons. Inspirez-vous de ces recettes et vous en viendrez à bout ! Ou par exemple en salade, en muffin, en pain à la marmelade de clémentines, en milk-shake ou en poulet aigre-doux et poitrine de poulet aux clémentines.
Astuce pour récupérer plus de jus : avant de les presser, plongez les dans l’eau bouillante quelques instants ou mettez les une minute au four à micro-ondes.
Concernant la conservation
Une semaine à l’air ambiant et jusqu’à deux semaines dans le bac à légumes du réfrigérateur qui les protégera de la déshydratation. Ne pas mettre le fruit entier au congélateur mais peler et séparer les gousses puis congeler dans du sirop de sucre. Pour éviter d’en perdre, si elles sont déjà mûres, mettez-les à l’abri du soleil direct et séparez régulièrement celles qui ont l’air d’être abîmées.
Ecrit par Alicia Lecomte, du comité Sauve ta bouffe
Article publié sur le blogue de Recettes du Québec