Avec l’hiver qui commence à être long - et la semaine de relâche qui arrive bientôt - on pense aux vacances et pourquoi pas, à un voyage. Après avoir pris des bonnes résolutions en janvier pour réduire le gaspillage alimentaire à la maison, voici quelques conseils pour continuer en voyage!
Quand on est dans un nouvel endroit, avec une cuisine différente de celle dont on a l’habitude, on peut avoir envie de tout goûter et d’essayer plein de choses! Mais avant de commencer à acheter de la nourriture, il faut se demander si on va aller manger à l’extérieur ou si on veut plutôt préparer nos repas nous-même. Il peut être utile aussi de voir en fonction des activités prévues à notre programme si on ne mangera les repas à table, par exemple dans un appartement loué, ou pendant qu’on se promène en mode pique-nique.
En voyage, faire des petites courses au fur et à mesure en fonction de nos besoins est une bonne solution pour ne pas gaspiller. Ce conseil est aussi vrai pour la gestion des courses au quotidien, mais en voyage, ça permet d’être plus flexible et de ne pas perdre de la nourriture si notre programme change. On peut en profiter pour visiter des marchés locaux et demander des conseils aux vendeurs sur les produits du coin.
5 conseils pour quand on mange à l’extérieur
1. Partager les plats pour en goûter plus et tout finir! Attention, dans certains pays il est vraiment mal vu de ne pas finir son assiette et certains restaurants, notamment à volonté, chargent un extra pour la nourriture prise et non mangée.
2. Demander à faire enlever un ingrédient que l’on n’aime pas et que l’on ne va pas manger d’un plat. Ce conseil est surtout applicable aux salades ou autres plats assemblés, faciles à modifier.
3. Demander à emmener les restes. En effet, si malgré les efforts mis en œuvre on a été trop gourmand, certains restaurants permettent d’emballer et d’apporter les restes. Il faut quand même se demander si on aura l’envie et le temps de manger ce reste le lendemain!
4. Demander la portion qu’on est sûr de manger quand on est invité chez des gens, quitte à en reprendre si on a encore faim, au lieu de ne rien dire et de laisser de la nourriture dans notre assiette car il y en avait trop.
5. Prendre le vin au verre au restaurant si on doit conduire ou si on veut en goûter plusieurs et qu’on n’est pas assez nombreux pour commander en bouteille. Certains endroits proposent aussi d’emporter la bouteille si on ne l’a pas finie à la fin du repas, mais il vaut mieux se renseigner avant.
5 conseils pour quand on veut cuisiner « maison »
1. Privilégier les produits locaux qui se conservent mieux (car plus frais), plutôt que des produits que l’on mange habituellement. Cela peut aussi permettre de faire de belles découvertes!
2. Acheter quelques épices locales pour donner du goût. On pourra les donner ou les ramener s’il en reste à la fin du voyage. Éviter d’acheter trop de condiments que l’on ne finira pas.
3. Se réserver un repas, le dernier jour, pour manger les restes, soit comme ça, soit dans une nouvelle recette où on peut tout mélanger : salade, sandwich, sauté, soupe…
4. Sympathiser avec les voisins pour voir si on peut leur emprunter un peu de sucre pour une recette et leur laisser ce qu’il nous reste à la fin de notre séjour si on a mal calculé notre épicerie.
5. Laisser des produits de base non périssables pour les suivants dans la location (avec l’accord du propriétaire) ou dans des endroits d’échange, comme des frigos communautaires.
3 conseils quand on mange sur le pouce
1. Acheter des formats plus petits. En voyage le risque de péremption, si la chaine du froid n’est pas respectée, est plus élevé, par exemple si les aliments restent des heures dans une voiture ou dans un sac à dos. Le risque de ne pas finir le paquet est aussi plus élevé, donc il vaut mieux acheter la quantité désirée.
2. Acheter quelque chose que tout le monde aime. Cela évite d’avoir à acheter trop de choses différentes qui ne seront pas utilisées par tout le monde et finiront par se perdre.
3. Faire des recettes simples qui demandent peu d’ingrédients différents.
Par Lou Monteil, membre du comité Sauve ta bouffe
Cet article est aussi publié sur le site de Recettes du Québec